lundi 25 mai 2009

Making of

Il faut quand même avouer qu'on a été bien aidés par les copains : alors petit florilège de ceux qui sont passés, pour travailler ou juste pour nous soutenir, nous divertir, nous aider à garder le moral... (par ordre de trouvage de photos, rien à voir avec l'alphabet, leur investissement ou des préférences, je précise, c'est un post d'amour, et moi, je veux pas d'histoire!!)

Merci à tous :)

Djée, qui en plus d'avoir gratté, gratté, nous a fait la popotte chez elle, et nous en a même pas voulu d'être tous éteints (enfin, je crois, j'espère...)


Le Ou1, Régis de son vrai nom, qui a gratté du papier, porté du BA13, et qui en plus nous ramène un goûter tous les week end :




Jean Yves, alias mister Cacahuète, qui est juste trop fort et trop gentil, et qu'en plus, il est l'heureux propriétaire de Bob le camion, trop pratique :


Notre Fredo, qui a réussi à monter les plaques en gardant le sourire :


Aïcha, que vous pouvez appeler Pam ou Tata Suzanne si vous la croisez dans la rue, c'est juste l'ouvrière la plus sexy du chantier :


JD, chef de chantier un peu rigide et pas très distingué, mais toujours de bon conseil, avec un humour presque aussi pourri que moi :



Gillou, qui est même pas mort après nous avoir aidé à monter la baignoire de 90 kg... à la corde, bien entendu :)


Aurélien et Jean Louis, qui en plus de me supporter au boulot hésitent pas à remettre ça le week end :


Anne France, le ptit ange blond, qui a ramené de la bière du Niger aux travailleurs assoiffés :



Lili et Matt (si,si, ils sont cachés derrière le chien qui s'est déguisé en poney), compagnons de galère en travaux aussi (mais gros travaux hein, nous on est des tous ptits joueurs à côté) :




Donc merci à vous, à tous les autres aussi que je manquerai pas d'épingler dans un prochain post :)


Le jour d'après

Non, pas de fin du monde à l'horizon, juste un petit habillage des armatures. Ben oui, moi j'avoue que je kiffe cette idée de métal apparent, mais comme c'est un peu notre salle de bains et qu'il paraît qu'on fait pas pipi devant les gens, ben il faut mettre du BA13 dessus... oui, c'est triste, je sais, de cacher un si bel ouvrage.

Moi ausi, ça me fait mal...

Le seul problème, c'est qu'il faut les monter ces put*** de plaques, dans notre cage d'escalier minuscule...
Mais nous, on a une terrasse, et on est juste devenus des pros de la corde... alors on retrousse nos manches, et oh hisse, oh hisse, on fait grimper ça juqu'au 3ème étage :


Mais une fois que c'est dans l'appart, ça prend forme rapidement




Et la pièce est fermée... petit pincement au coeur quand même, l'espace ouvert mais plaisait bien... Z'êtes sûrs qe ça se fait pas de faire pipi dans le salon?

Et au ras du sol

Direct je t'arrête : non, le ras du sol n'a rien à voir avec ma petite taille. Et si tu persistes à pas me croire, ben je vais t'envoyer mon amoureux, et lui il aura vite fait de te le faire comprendre, si tu vois ce que je veux dire. Et si tu vois pas, j'ai envie de te dire que c'est dommage pour tes genoux.
Alors maintenant, t'arrêtes tes moqueries, et tu admires ce magnifique sol, hydrofugé, à niveau... juste beau...


tellement que moi j'hésite à lui rajouter un revêtement quelconque tellement qu'il a la classe :


.

Au pied du mur




Ca y est, on peut attaquer le montage du mur... C'est un peu comme un légo géant en fait... T'assembles, et tu croises (un peu) les doigts pour que rien tombe.

Et non, rien n'est tombé... Eh oui, je sais ça t'épate un peu... Ca me fait un peu mal au coeur d'ailleurs ce manque de confiance que vous nous témoignez, alors pour vous punir, hop, pas de photos, on vous laisse vous débrouiller avec votre imagination et surtout votre culpabilité...
Mais bon, je les mets quand même... Pas parce que je suis pas rancunière, car normalement vous savez que je suis super forte pour faire du boudin dans mon coin pendant longtemps; non, non, non, juste parce que je suis super fière de nous, et que je vais pas rater une occasion de me la péter :)


Chevilles au plafond....


perçage des rails




Et là, majestueux, le premier bout d'armature du mur... ok, ok, ça impressionne pas des masses pour l'instant, je te l'accorde (parce que je suis sympa, c'est tout). Mais une fois que t'as le premier bout, ben ça s'enchaîne ultra vite, presque aussi vite que les bières sur une terrasse un soir d'été, que les croquettes par le fennec (championne du monde), que les rails de coke pour Kate (championne du monde aussi). Mumu, si tu passes par là, je précise juste que non, Kate n'est pas une copine à moi, je ne fréquente que des gens respectables, moi !!!

Huggy les bons tuyaux

Bon, à la place d'Huggy, on a eu Aurélien et Jean-Louis, mais ça l'a grave fait, mêmesans la coupe afro... Et le résultat est carrément top : le gros tuyau qui se dressait fièrement au milieu de la salle de bains n'est plus, et ça c'est juste magique quand on sait que ça faisait des mois qu'on pouvait plus le voir...


Il a pas fait le poids face à la Fimic Team...


il est là, trônant fièrement au milieu de la pièce... il croit encore qu'il va pouvoir s'en sortir...




Et la fimic team entre en scène...


La tête dans le trou, ça coupe, ça soude, tout en souplesse

Et là, direct, ça commence à avoir de la gueule :


c'est tout branché


Un peu de laine de verre


Et là, tadaaaaaaaaaam, c'est fini, c'est beau, c'est ce qu'on voulait...


J'ai donc envie de conclure par un "ouech, ouech, big up Fimic"... Mieux qu'Huggy on t'avait dit :) (j'ai proposé de mettre ça dans le prochain mailing pub, mais ils sont pas fans, je sais pas pourquoi...

lundi 27 avril 2009

Goulottera bien qui goulottera le dernier

Ca y est, les gravats sont évacués... Et c'était une sacrée aventure, qui a commencé chez kiloutou...
Eux, ils ont trop bien choisi leur nom : c'est vrai, ils louent tout (leur catalogue est devenu mon livre de chevet!).
On avait donc réservé une goulotte. 10 mètres, pour aller de la fenêtre de la chambre au camion de M. Cacahuète, le collègue d'Eric.

Bon, je vous épargne mes déboires administratifs pour avoir l'autorisation de la mairie d'évacuer des gravats en plein centre ville. Disons juste que j'ai réussi à trouver la bonne adresse mail, et qu'au lieu de leur demander l'autorisation, j'ai fini par simplement les informer qu'on allait le faire à telle date (technique à retenir d'ailleurs!)

Nous voilà donc tous pimpants (enfin aussi pimpante que je peux l'être un samedi à 8h du mat quand je sais que je vais porter des trucs toute la journéee...) au comptoir de kiloutou.
Déjà là, on apprend que la goulotte, ça pèse un peu plus de 10 kg par mètre... Calcul rapide (sur mes doigts hein, je vous rappelle qu'il est toujours 8h) pour en arriver à la charmante conclusion que voià, y aura juste plus de 1OO kg de goulotte...
Ensuite on apprend pas grand chose parce que le mec sait pas trop comment on la monte, mais il paraît que y a un ptit dessin sur le catalogue, donc on devrait trouver comment faire.
450 euros de caution plus tard (arghhhhhh), nous voilà fièrement dans le camion sans frein arrière de M. Cacahuète, avec notre belle goulotte bleue.

Et c'est à que les ennuis commencent : la fenêtre est trop profonde, la fixation ne tient pas... Mais bon, on bidouille, et c'est arrangé.
Alors hop, une corde par la fenêtre, et on hisse les 100 KG (enfin je dis on, mis moi j'étais juste spectatrice).
Grosse galère, à en juger par les têtes toutes rouges et les cris de douleurs de mes deux ouvriers... qui se retrouvent coincés au niveau de la gouttière...
Ben oui, on est sous les combles, donc au-dessus de la gouttière, et il y a une décrochement juste énorme, qui empêche la goulotte de monter.

Là franchement, j'ai cru qu'on allait devoir tout ramener chez kiloutou, et évacuer tout à la main et aux jambes, dans les escaliers.
Mais j'ai rien dit... C'est simple, tellement ils galéraient, moi j'ai juste pas pipé mot : même quand Eric etait suspendu à la fenêtre par les pieds pour essayer de décoincer le bordel, j'ai même pas laissé échapper un « fais attention mon coeur, je voudrais pas trop que tu meures pour une histoire de plâtre »... Non, rien du tout. Même quand j'avais une idée, je la gardais pour moi, tellement j'avais peur d'en rajouter une couche... Qu'il y en ait un qui me balance un carreau de plâtre en plein visage, à moi, la fille qui porte pas, qui tire pas sur la corde, qui est pas en train de mourir depuis 2h et à qui on demande juste de rien faire, rien dire...
Alors oui, aussi surprenant que ca puisse paraitre, j'ai pas ouvert la bouche, et j'ai fermé les yeux.

Et j'ai eu bien raison : ils ont asssuré comme des chefs.
Ca a pris deux heures, quatre bras, des litres de sueur et des tonnes de persévérance, mais ils l'ont fait : la goulotte est là, prête à englouttir des tonnes de plâtre pour les rejeter trois étages plus bas. Là on rigole bien : c'est assez bruyant, très poussiéreux, et super impressionnant, mais ça avance vite. Certes il faut porter les carreaux, les casser pour qu'ils passent, tout en faisant attention à pas tuer un piéton par accident, mais la pièce se vide.

Ensuite petit tour à la déchetterie... De laquelle on se fait jeter comme des malpropres parce que « les bennes sont pleines, on attend les camions, et non, le plâtre ça va pas dans les gravats donc vous pouvez pas benner direct du camion »...

Arghhhhh... Merci la CA2M, ça a bien servi de vous téléphoner pour avoir des infos...
On change donc de déchetterie, et on vide tout... à la main... Et là, je me rends compte que tout ce plâtre, je l'ai juste porté 4 fois : On l'a cassé, puis transporté dans la chambre, puis jeté dans la goulotte, puis jeté dans la benne... Autant dire que le plâtre et moi, on est des grands copains...

Mais bon, on prend notre mal (de dos, de bras, de jambes) en patience, et on continue... 3 camions, et hop, la pièce est vide... La rue est ruinée, c'est plus qu'un tas de poussière, on voit plus rien à 2 mètres, mais c'est fait. Et ça, ben franchement, ça fait plaisir...




Là ça coince...




on tire d'un côté, puis de l'autre



et hop, c'est fait !



La bête, le serpent de l'espace, est en place.



Mea culpa


Bon, oki, ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici vous raconter ma vie... Mais bon, j'ai un peu un job (ben oui faut quand même bien la financer cette nouvelle misounette), un peu un amoureux, un peu des amis à voir quand même (rapport à la maion d'oeuvre potentielle), un peu du boulot le week end si on veut pouvoir quitter nos 17 m², et un peu un petit côté feignant...

Donc si t'aditionnes tout ça et que tu rajoutes mon fort potentiel sportif, ben tu comprends mieux que quand je rentre, juste je fais rien :)

Mais bon, je prends sur moi et je vous raconte un peu

jeudi 2 avril 2009

Un petit plan vite fait mal fait pour voir un peu à quoi ressemble notre misounette... Ca c'est avant la grande opération à murs ouverts. Je vous épargne l'entrée de l'appart, avec l'escalier sur la gauche, et la chambre de Nolan en face...




Z'êtes prêts ? Tadaaaaaaaam :)




Et après, ça devrait ressembler à ça : (re-tadaaaaaaaam :))



Là, comme ça, en tout petit et plein de pixels, tu te dis que y a pas tant de changement que ça... Qu'on en fait vraiment des caisses pour pas grand chose. Je ne répondrai qu'une chose : remonte tes manches, et viens donc nous filer un coup de main, au lieu de glander devant ton pc !

dimanche 29 mars 2009

J'ai mal à la cuisine !!

Ben si, si je vous le dis, c'est que c'est vrai.

C'est pas parce que j'ai un penchant avéré pour l'exagération que tout de suite faut me penser mythomane et ne plus accorder le moindre crédit à ce que je raconte...

Donc j'ai mal, super mal même, et je peux vous assurer que, pourtant, je suis pas du genre douillette.
Et j'ai besoin de vous pour m'aider à faire rentrer cette saleté de frigo dans notre cuisine. Il y a juste pas la place.

Alors, hop, réunion au sommet, on a besoin de savoir quelle est la décision la plus judicieuse (enfin, la moins débile, mais j'essaie d'arrêter les gros mots...)

A – On découpe le toit et comme on est sous pente, on crée une excroissance pour y encastrer le frigo.
B – On prend un frigo pour nains, juste de quoi mettre mon actimel et mes légumes bio, et on peut le mettre là où même moi je tiens pas debout.
C – On oublie le frigo, ça sert à rien : on a une terrasse, et vu le temps dans la région, on peut tout stocker 360 jours sur 365 sans briser la sacro sainte chaine du froid. Et les 5 jours qui restent, c'est mac do sur un transat.
Et puis comme l'a souligné mon amoureux, il font de très bonnes glacières électriques de nos jours???

A vos boitiers.... votez :)

Bande d'emplâtrés


Ca y est c'est officiel : les travaux ont commencé, l'appart est tout troué.

Et ça, ça me plait : d'une parce que quand tu casses un mur, à chaque morceau qui tombe, tu te rappelles que ça y est, c'est chez toi, que tu peux faire tout ce que tu veux. De deux parce que ca commence à prendre forme. Même si tu casses tout, tu commences à bien te rendre compte de ce que ca pourrait donner, après... De trois, pour la tenue : un sponsoring non officiel de ma boîte, et paf, t'as des jolis vêtements de travail que tu peux tout faire dedans... Sérieux, c'est la classe internationale. Je crois que j'avais jamais autant biché sur une tenue depuis ma première communion... Et enfin, dernière raison ; c'est juste génial de pouvoir mettre des coups de pieds dans un mur que t'as commencé à débiter à la massette, et de le regarder tomber en morceaux... Tu peux sortir des répliques improbables en regardant ton amoureux : « Mon cœur d'amour, regarde ce que je pourrais te faire si t'essayais de passer ton tour de ménage!! » Et là, juste tu fracasses le mur d'un seul coup de converse (euh oui, on cherche encore un sponsor pour les chaussures de sécurité). Et là, ton amoureux il croit juste que t'es la femme la plus forte du monde, qui a la puissance du dragon en elle... Et ça, ça force le respect, tout en flattant l'égo... Je suis fan :)

Y a juste un truc qui fait bizarre... c'est de te rendre compte que ton nouvel accessoire beauté, c'est une balayette avec laquelle t'essaie tant bien que mal de t'épousseter les fringues, pour pas pourrir toute la voiture et ramener trop de poussière chez toi... j'avoue, c'est pas glamour…surtout qu'après, les gens t'appellent Ricardo, et te mettent des coups de poings dans l'épaule pour te saluer au lieu de te faire la bise comme à une vraie femme... j'avoue, c'était vachement plus la classe à ma première communion quand même...


Et comme je sens bien que vous n'êtes pas du tout prêts à me croire sur parole (bande de méchants), je vous le prouve direct en images... mais vous moquez pas trop quand même..

tenues de pros


premier trou :)



.. ..



jolie vue



là il y a encore un mur derrière... dites lui au revoir!



abracadabra... plus de mur :)


Un ouvrier volontaire et discipliné


Et de beaux jeunes gens, mais qui sont là juste pour décorer... Y'a plus de jeunesse j'vous dis !


Exploitation minière




En plus ils font le ménage



Mon nouvel accessoire beauté... parce que je le vaux bien



t'as le look coco :)

.. ..


Fin de journée :)